Avant de pouvoir charger la coque sur la remorque, il a fallu que le chantier finalise le capot de descente, laque la coque en blanc, fixe la quille et les dérives.

Chaque dérive est stratifiée à la coque, intérieurement et extérieurement. Il faut que la liaison soit solide, ces dérives feront aussi office de béquilles lorsque le bateau se posera sur le sable.

Vue de l'intérieur :

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La quille est solidement boulonnée avec des contreplaques, et collée au sika :

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Le capot coulissant :

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L'ensemble est à nouveau soulevé pour glisser le ber roulant :

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C'est le très vieux Renault de Jean Yves Nautic qui sera en charge de ramener la coque sous le portique :

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ça passe !

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Et c'est parti !

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La coque est positionnée sous le portique pour les derniers préparatifs :

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Le temps de poncer encore un peu les strates de verre. C'est toujours mieux que de le faire sur la remorque :

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L'arrière de la coque étant calée sur un ber, il suffit de soulever l'avant et de glisser la remorque dessous :

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Et voilà, la coque est posée pour la première fois sur la remorque. Elle est stable, même sans les chandeliers de la remorque, ce qui a permis de monter chaque chandelier dans le calme :

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Après un trajet rapide par le centre ville de La Tremblade, la coque non sanglée revient au chantier :

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J'avais récupéré les pièces en inox chez SDI à Marans. Je laisse les tiges des safrans à Louis Marc, et en profite pour essayer le davier à blanc. C'est nickel !

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Pendant que Louis Marc pose l'apprêt sur les dérives...

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... j'en profite pour caler la coque correctement. Je n'avais pas remarqué que la pièce métallique centrale sur laquelle repose la coque est légèrement plus fine que celles qui sont sous les dérives. Ces quelques millimètres de différence m'obligent à soulever à nouveau la coque pour positionner des cales sous la quille. Et à caler ensuite à nouveau les dérives, et remonter tous les chandeliers.

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Je ferme ensuite provisoirement tous les trous des panneaux de pont et hublots pour rendre la coque étanche, puis c'est au tour du sanglage. Les élingues sont à nouveau d'une grande utilité et je constate qu'elles sont beaucoup moins agressives que les sangles. Cette fois le trajet s'effectuera sans la bâche. Voilà, c'est prêt pour le trajet final :

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L'ensemble sur la route :

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L'ensemble à tracter étant plus lourd, j'avais prévu un retour nécessitant plus de temps. En cette fin d'année les jours étant aussi plus court, le trajet a été effectué en 2 jours avec une halte sur un camping en bord de Saône du côté d'Auxonne. En prévision d'une nuit fraîche, j'avais emmené un sac de couchage, un tapis de sol, une couverture, une rallonge électrique et un petit chauffage. Je n'ai jamais eu aussi froid de ma vie !!!!! les 2 tubes des mâts étant ouverts, j'ai grelotté jusqu'au matin.

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Enfin j'arrive à destination le lendemain en début d'après-midi...

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Et il y a même eu un rayon de soleil !

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